Jean-Jérôme, Camélia, Sarah, Patrick, Céline et Margaux… Vous ne les connaissez pas ? Laissez-moi vous les présenter, et vous raconter leur histoire.
En été 2020, l’équipe de Développer les talents souhaite créer une nouvelle formation pour le catalogue inter-entreprises. Cette nouvelle formation, qui s’intitule “Facilitateur de dynamiques collectives” se présente comme un approfondissement du parcours existant “Rôles et techniques du facilitateur” pour se former à exercer pleinement le métier de facilitateur de dynamiques collectives.
C’est à ce moment-là que je rejoins l’équipe de Développer les talents, afin d’aider justement à la mise en place et au déploiement de la stratégie de communication autour de cette nouvelle formation.
L’entreprise et ses enjeux étaient nouveaux pour moi. Comment, dès lors, participer à la création de ce projet en étant pertinente ? Comment communiquer efficacement sur cette nouvelle formation ?
Nous avons choisi d’utiliser une approche en design thinking.
Design thinking, késako ?
Ce mot est à la mode, vous l’avez sûrement croisé sur votre fil d’actualité LinkedIn. Mais que veut-il vraiment dire ?
Le design thinking consiste à transposer l’approche du designer pour concevoir des solutions innovantes. Plutôt que de créer directement un produit ou un service, puis chercher à toucher ses cibles, on met en place une démarche de questionnement et d’empathie autour des besoins des cibles. Littéralement, on se met le plus possible à leur place. On recueille ensuite un maximum d’informations par des enquêtes de terrain. Ensuite seulement, on peut prototyper sa solution et la tester le plus vite possible auprès des utilisateurs. Cela garantit une correspondance la plus précise possible avec les besoins et les attentes des différentes cibles.
Nous nous sommes donc concentrés sur les utilisateurs de notre solution, à savoir les personnes voulant approfondir leur rôle de facilitateur en se formant. Pour cela, nous avons suivi ces étapes :
Questionnement des fondateurs de la société sur les différents types de personnes rencontrées lors des sessions de formation organisées en inter-entreprises
Définition de différents groupes d’utilisateurs : les managers au sein du secteur privé, les managers du secteur public, les consultants indépendants, les personnes travaillant en start-up, les personnes en reconversion professionnelle
Pour chaque groupe, nous avons ensuite créé un persona. Le persona, c’est le profil-type d’un de nos utilisateurs. Afin d’être le plus précis possible, on lui invente :
un prénom
un âge
un métier
ce qui lui pèse au sein de ce métier. On peut appeler cela les “pain points”
en quoi la formation de facilitateur peut répondre à ces pain points
Répondre à ces questions permet d’élaborer la carte d’identité du persona.
C’est ainsi que Jean-Jérôme, consultant freelance de 43 ans, et vivant en région parisienne est né. Il est toujours à la recherche de nouvelles formations, pour rester à la page et proposer de nouveaux services à ses clients. Il a été rejoint par Céline, manager des missions locales du Bas-Rhin, qui a besoin de la facilitation pour générer un dialogue constructif entre différentes parties prenantes.
Nous avons aussi créé Patrick, chef de projet transverse de 48 ans dans un grand groupe, pour qui la facilitation est un moyen de faire avancer ses projets avec des équipes diversifiées. Il y a aussi Camélia, 32 ans, ambassadrice des méthodes agiles au sein d’un grand groupe en région parisienne, qui met à profit la facilitation pour faire découvrir ces manières de travailler aux équipes.
L’équipe des persona ne serait pas complète sans Margaux et Sara. Margaux est très engagée au sein d’associations, et elle est en quête de sens dans sa vie professionnelle. Les méthodes de facilitation lui permettent de générer des prises de décisions plus horizontales au sein des collectifs. Enfin, Sara, office manager de 25 ans dans une start-up de la tech à Nantes, a besoin de la facilitation dans ses fonctions multitâches : recrutement, formation, communication interne …
Découvrez leur profil sur “Personagram”, le réseau social inventé spécialement pour eux par Adrien Segond, notre infographiste !
Finalement, pourquoi tout ce travail d’invention et de précision ?
Élaborer ces persona permet de définir très finement les besoins des utilisateurs. Cela permet de construire des solutions réellement pertinentes, qui répondent aux “pain points” identifiés dans la phase de recherche. Le programme de la formation “Facilitateur de dynamiques collectives” a donc été conçu pour prendre en considération les attentes de nos personas.
Ce processus de travail nous a aussi aidé pour mieux communiquera autour de cette formation. En effet, grâce aux personas, nous avons pu construire un message adapté à chaque utilisateur. En fonction de ces différents messages, nous avons pu construire des outils de communication digitaux très personnalisés, afin de toujours mieux qualifier nos différents prospects.
Je vous recommande donc d’utiliser cette approche “empathique” de vos utilisateurs, afin de construire et structurer des messages de communication pertinents pour vos cibles.
Et vous, dans quel contexte utilisez-vous l’approche de design thinking ?
Valentine, responsable des formations inter-entreprises et de la communication pour Développer les talents