Bienvenue dans mon premier article pour le blog ! Je suis Romane, chargée de communication au sein de Développer les talents depuis 6 mois et c’est moi qui y réalise la plupart des posts sur les réseaux sociaux et projets de communication !
Cet article portera sur la réalisation de mon tout premier projet vidéo ici. Ce projet est né fin août, durant les deux semaines de passation avec mon prédécesseur. L’objectif était de me familiariser avec la facilitation et la méthode de création Développer les talents.
Première partie : le brief et les recherches
💭 Brief
Chaque projet commence par un point de départ essentiel : le brief. C’est là que naissent les idées, se dessinent les contours de l’histoire à raconter, et définissent les objectifs de la vidéo. Le brief est pour moi, comme la première ébauche d’une toile…
⇒ Quel est le message à transmettre ?
⇒ Qui est la cible du contenu ?
⇒ Quelles émotions souhaite-t-on susciter chez le spectateur ?
Autant de questions cruciales qui trouvent leurs réponses dans le brief.
C’est donc la première étape de notre projet vidéo. Le brief donné est de créer une série de 3-4 vidéos, à raison d’une vidéo par trimestre postée sur Linkedin. Cette série met en lumière nos personas et des vidéos tournées lors de formations, qui n’ont jamais été utilisées. Les personas représentent des archétypes de notre audience cible.
Suite à cela, nous avons défini de manière plus détaillée notre cadre de travail, avec des contraintes et intentions :
- Des vidéos courtes : aujourd’hui sur les réseaux sociaux, les vidéos courtes (entre 1 minute et 1 minute 30) retiennent mieux l’attention du spectateur.
- Des vidéos dynamiques et drôles : c’est le même principe que pour la longueur, les vidéos dynamiques sont appréciées sur les réseaux sociaux. Il faut transmettre les informations nécessaires rapidement, mais de manière claire.
- L’utilisation d’un style graphique homogène : la cohérence visuelle est importante et permet de relier les vidéos les unes aux autres. Cela permet aussi de faciliter la tâche pendant la création, car on pose des limites.
L’ensemble de ces étapes est comparable à l’étape de cadrage dans un processus de facilitation 🙂
🔍 Recherche graphique et storyboard
Puisqu’on parle de style graphique, la prochaine étape est tout autant cruciale que la première…
C’est celle des recherches approfondies. Cela implique de plonger dans le sujet, d’étudier le public cible, et de faire de la veille pour s’informer et s’inspirer des tendances actuelles. La recherche permet de s’assurer que le contenu vidéo sera non seulement pertinent, mais aussi captivant visuellement. Dans ce projet, nous avons décidé d’utiliser le motion design et des photos.
⇒ Le motion design qu’est ce que c’est ?
“Traduit littéralement par « conception de mouvement », le motion design, également appelé motion graphic design, correspond à l’art de donner vie aux images. À la croisée de l’art et de la communication, cette discipline consiste à donner du mouvement au graphisme afin de faire passer un message de manière dynamique”
Pour chercher de l’inspiration, j’ai étudié ce style graphique sur des sites comme Pinterest, et créé un document où j’ai mis tous les éléments qui m’inspirent dans une planche qui donne une idée globale de l’ambiance qu’on aimerait donner à notre futur projet. On peut y mettre des couleurs, des photos, des typographies ou même des vidéos.
C’est ce qu’on appelle un moodboard.
Selon moi, il est important de toujours garder son moodboard pas très loin lors de la création afin de rester proche des idées principales, et éviter le “hors sujet”. La phase de recherche est très importante et doit être la plus complète possible dans un délai imparti.
Maintenant que nous avons posé les objectifs/intentions, le style graphique et que nous sommes très inspirés, il faut réfléchir à la façon dont on va réaliser notre vidéo. Et pour cela, j’ai réalisé un storyboard pour chaque vidéo.
Chaque élément, du choix des plans à la narration, est minutieusement orchestré dans le storyboard. C’est une étape de validation permettant d’ajuster et d’améliorer le contenu avant le début du tournage (ou de l’animation ici). Autrement dit, le storyboard offre une base solide pour la post-production, facilitant le processus de montage et d’ajout d’effets visuels.
Le storyboard précise les angles de caméra, le mouvement des éléments et leurs ordres, les textes… Il se présente de manière chronologique et les dimensions des cases correspondent à la dimension de la vidéo. Ici la vidéo finale sera en format 16/9.
A présent nous avons toutes les clés en main pour concevoir un projet vidéo de qualité ! 👍
Dans la deuxième partie, je vous expliquerai comment j’ai réalisé les vidéos, la présentation des logiciels et de la voix off et pour finir le travail de diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux.